Après le référendum du 13 juin 2017 pendant lequel la majorité des Britanniques ont choisi la porte sortie de l’organisation de l’Union Européenne, la page n’est toujours pas encore totalement tournée. Même si la sortie a déjà été officielle depuis le 31 janvier 2020, les deux parties n’arrivent pas encore à se mettre d’accord sur les nouvelles bases de leur relation commerciale. Quelques points d’achoppement restent à élucider.
Les droits de douane
C’est le gros dossier sur lequel l’Union Européenne et le Royaume-Uni entretiennent encore des avis divergents. Étant membre du regroupement régional, le Royaume-Uni était exempté des droits de douane sur ses exportations vers les pays membres de l’UE. De même, les autres pas membres de l’organisation n’en payaient pas aussi des droits de douane avant de faire entrer leurs produits sur le sol britannique.
Cependant, n’étant plus membre, le Royaume-Uni ne bénéficierait plus du privilège du code douanier européen, au même titre que, tous les autres membres de l’organisation doivent désormais dédouaner leurs produits avant de les faire entrer sur le sol britannique. Les deux camps ont le choix de signer un accord ou de se fier aux dispositions de l’organisation mondiale du commerce (OMC). Mais d’après toutes les prévisions, un accord serait mieux pour les deux camps, car se conformer aux règles de l’OMC fera perdre des milliards d’euros à chaque partie.
La pêche
Selon les dispositions de l’Union Européenne, chaque année, les États membres de l’organisation s’accordent pour attribuer à chaque pays selon la proximité un quota de pêche annuel dans les eaux. Ce qui permettrait par exemple aux Français, aux Espagnols ou aux Hollandais de pêcher dans les eaux britanniques. Mais une fois sortie de l’organisation, cet accord devrait être renégocié. Ce qui porterait préjudice aux pêcheurs belges, français, espagnols, puisque les eaux britanniques sont particulièrement poissonneuses.