L’OTAN est une organisation mise sur pied en 1949 au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale. Son rôle est d’unir les forces pour assurer la défense sécuritaire des pays membres. Le financement des activités de l’organisation incombe aux États membres qui sont actuellement au nombre de 30. Mais dans la contribution financière, un déséquilibre est constaté. L’on a l’impression que les charges de cette organisation sont assurées par un poigné d’États.
La répartition des charges de l’OTAN
L’Organisation du traité de l’Atlantique Nord est régie par deux méthodes de financement : le financièrement indirect et le financement direct. S’agissant du financement indirect, il s’agit de déploiement par un État membre de matériels militaires, des équipements de défense ou des forces de l’ordre sur un terrain d’opération de l’organisation. De même, le pays engagé assure les charges financières.
En revanche, en ce qui concerne le financement direct, c’est le recouvrement des cotisations de chaque pays membre pour le fonctionnement des trois budgets communs de l’organisation. En effet, l’OTAN concentre ses différentes activités au niveau de trois principaux départements. Il s’agit du département militaire qui reste le plus important budget, le département du programme d’investissement au service de la sécurité et enfin le département civil qui concerne le fonctionnement du siège de l’organisation.
Les gros financiers
Les dépenses de l’OTAN sont supportées collectivement par les États membres, mais dans des proportions différentes. La contribution de certains pays est plus importante que celle donnée par d’autres. Depuis plusieurs années, selon les chiffres, il est constaté que les États unis sont de loin, le plus gros contributeur du fonctionnement de cette organisation.
Cet État assure près de 22 % des charges financières annuelles de l’OTAN. Même en ce qui concerne le financement indirect, c’est le pays membre qui envoie plus de contingent et d’arsenal militaire sur le terrain. Par ailleurs, afin de faire participer tous les États membres, il a été décidé que chaque pays contribue à hauteur de 2 % de son PIB. Mais jusqu’à présent, peu sont ces États membres qui obtempèrent.